Hausse des prix des matières premières : quelles répercussions pour l'Objet Média ?
Introduction :
Cela n'a pas dû vous échapper : le prix de vos tote bags en coton a grimpé de+ 53%. Pour autant, ils n'incluent pas de livraison express. À vrai dire, les délais de production sont même allongés de 3 semaines... voire 1 mois ! Le pompon ? Les échanges avec votre distributeur d'objets médias vous semblent même au ralenti...
Pourquoi cette hausse de prix ? Pourquoi ces longs délais et ce manque de réactivité ? Rassurez-vous, votre commercial.e ne vous boude pas 😇 !
Au contraire, il.elle se démène pour vous, dans un contexte où toute la filière de l'Objet Média est secouée...
On rembobine ?
+35%, c'est la hausse du prix des matières premières depuis le début de la crise sanitaire ! Une hausse qui risque de doubler en 2022. Cette pénurie pose des difficultés pour l’Objet Média et entraîne parfois des négociations houleuses sur toute la chaîne d'approvisionnement.
Dans cet article, Dream Act vous décrypte le Vrai du Faux de la crise des matières premières et ses conséquences directes sur le secteur de l'Objet Média. Lisez jusqu'au bout 😉 : ici, on vous partage aussi nos solutions pour y faire face et mener à bien vos opérations de communication.
Sommaire :
I. L'origine de la flambée des prix des matières premières
II. Les conséquences pour les professionnels de l'objet média
III. La solution : la fabrication locale
I. L'origine de la flambée des prix des matières premières
1. Les pénuries
Partout dans le monde, les professionnels sont confrontés à un manque de matières premières et de produits manufacturés. Avec la pandémie, un vent de tempête souffle sur le marché des matières premières : une production largement ralentie (-25%) et une consommation mondiale qui s’effondre. La reprise post pandémique à vitesse grand V, tirée par la Chine et les Etats Unis, favorise les inégalités d’approvisionnements avec l’Europe. Les professionnels de l'objet média sont très soucieux de cette mainmise. 🤔
À cela, s'ajoutent les aléas climatiques. Les marchés agricoles sont bousculés : coton, blé, café… Les denrées se font rares et les prix montent. L’Inde, les États-Unis, la Chine, le Brésil, le Pakistan et la Turquie (=les six grands producteurs de coton) subissent incendies, sécheresse et précipitations extrêmes.
Les récoltes et production sont mises à l'arrêt au niveau mondial. Résultat : la demande de matières premières est supérieure à l’offre disponible. À ce jour, les stocks sont 10% plus bas que leur niveau d’avant-crise. 📉 La baisse du dollar, monnaie de référence, accelère la hausse des prix des matières premières.
Fin 2021 après une légère accalmie, le conflit Russo-Ukrainien secoue de nouveau le marché des matières premières. L'Ukraine, grenier de l'Europe, voit ses exploitations agricoles stoppées, endommagées, voire détruites. La guerre flambe les cours du gaz, du pétrole et d’autres matières premières : 40% pour le blé et le maïs, 70% pour l'aluminium… atteignant des records historiques et difficilement rattrapables ! 📈
2. La hausse du prix du pétrole
La guerre en Ukraine aggrave l'inflation mondiale de l'énergie, dans un contexte déjà fragilisé par la crise sanitaire. Le prix du pétrole bondit fortement (85% en 1 an) et le coût de l'import des matières premières monte en flèche. 🎯 Les transporteurs sont désormais aux prises avec la flambée exponentielle des carburants : le litre est passé de 0,28 € à 0,70 euros post covid. Les transporteurs routiers doivent adapter le coût de leurs prestations pour assurer la rentabilité de leurs activités : un effet boule de neige sur toute la chaîne !
3. La crise du fret (transport maritime)
Les prix du fret ont explosé avec les différentes vagues du Covid 19. La congestion des ports européens et asiatiques, les blocages réguliers, les bateaux retardés… provoquent un déséquilibre organisationnel et une perturbation mondiale du trafic maritime.
Les coûts du fret maritime ont triplé depuis la crise, avec un prix du contenaire a augmenté de 50%. Quelle fatalité ? ↑ La hausse du coût des matières premières sur tous les marchés internationaux, dont celui de l’objet média...
II. Les conséquences pour les professionnels de l'objet média écologique
1. Les incidences sur les délais de livraisons et d'approvisionnement
La filière de l’objet média est confrontée à une situation inédite : augmentation des coûts de transports, gros retards de livraisons et approvisionnements capricieux. Dépendant à 50% du transport maritime, le secteur subit l’augmentation du prix des contenaires, les pénuries de conteneurs, les contraintes de capacités, les fermetures temporaires de terminaux… Lourdes conséquences : ses délais d'approvisionnement sont rallongés de plusieurs jours, voire semaines. ⏳
2. Des produits plus coûteux
La loi de l'offre et la demande pèse sur le marché : ce qui est rare devient cher. L'inquiétude incite certains à stocker plus que nécessaires... et à revendre bien plus cher. Résultat : ils forment une bulle spéculative. 🎧 Notre invité Charlie Denis détaille le phénomène dans le 5e épisode du Vrai du Faux de la Conso.
Inox, bois, coton… ces denrées rares subissent une hausse des prix. L'Objet Média doit ajuster ses prix pour survivre.
a) Zoom sur l'acier :
Avec la pandémie, les hauts fourneaux du monde entier sont au ralenti, voire à l'arrêt. Le problème ? La matière disponible est insuffisante pour la reprise de la demande. Les enchères montent, les prix s’envolent. Le coût de l’inox a pris +50% en moins d’un an ! Cette matière n’a jamais été aussi rare...
Comble des fabricants d'objets médias en inox : l'embargo russe ! Pour rappel, la Russie est le plus gros producteur de métaux. Elle produit 6% de l’acier importé en Europe. Un coup de massue pour notre fabricant de gourde en inox, Zeste ! Les ruptures de stocks sont de plus en plus fréquentes et ses ventes sont contraintes de ralentir.
b) Zoom sur le bois :
La pandémie cause la fermeture de plusieurs usines et scieries. Or la demande reprend de plus belle à la fin de la crise sanitaire. Cette forte demande mondiale, largement tirée par les Etats-Unis et la Chine,augmente le prix du bois jusqu'à +130%. Heureusement, certains de nos artisans disposent de stocks de bois pour couvrir leur production annuelle.
c) Zoom sur le coton :
Le coût du coton conventionnel grimpe de +45% : un record en 10 ans ! 😱 Et le coton bio ? +90% !!! À l'origine de ce boom ? Arrêts de récolte, arrêts de production et déclin des stocks mondiaux. On estime les stocks mondiaux à 16 millions de tonnes en 2022 (vs 24,3 millions de tonnes en 2020). Des signaux peu rassurants quant à l'évolution des prix...
L’inflation des matières premières touche de plein fouet les transporteurs. Le prix du conteneur entre l’Europe et l’Asie est multiplié par 6 en 1 ans. Le fret international augmente de +440%. Toutes les parties prenantes de la chaîne sont étranglées. La hausse du prix de l’essence sonne le glas : le transport routier est contraint d'augmenter ses tarifs.
Au bout de la chaîne, les distributeurs, puis les acheteurs encaissent également cette hausse des prix. Comment continuer de communiquer sans accuser les frais de cette crise généralisée ?
III.La solution : la fabrication locale
Pourquoi chercher bien loin, quand la clef est à portée de main ?! 🤔
Si les prix de l'Objet Média conventionnel sont à la hausse, ceux de l'Objet Média local se maintiennent. Nulle surprise, le made in France 🇫🇷 et le made in Europe 🇪🇺 ont le vent en poupe !
Et pour cause, la fabrication locale privilégie les circuits courts. Qui dit circuits courts, dit chaîne de production courte, dit effet boule de neige limité. Démonstration : votre tote bag fabriqué à Nantes parcourt 400 km vs 7 848 km pour un tote bag Made in China. Soit 7 448km en moins ! Soit moins d'intermédiaires et moins de carburants nécessaires. Vous l'aurez compris : vous avez moins de frais à supporter. Et au passage, vous émettez moins de CO2... 🌍
Vous économisez aussi du temps. La proximité simplifie grandement les livraisons. Et les commandes express sont plus faciles à envisager. Démonstration : votre mug fabriqué à Arques peut vous être livré gravé en quelques jours, tandis que son équivalent en céramique made in China nécessite plusieurs semaines. Si vous avez de la chance et qu'il n'est pas en rupture de stock !
Offrir un objet média local relance l'économie locale, soutient les acteurs.ice.s fragilisés et atténue les effets globaux de la crise. Démonstration : votre t-shirt fabriqué par Brodelec préserve les emplois dans le Loiret, favorise l'artisanat, et pérennise l'industrie textile en Centre-Val de Loire. 👏
La bonne nouvelle ?
Des solutions locales, il y'en a pleins ! Chez Dream Act, découvrez des alternatives à portée de main, pour continuer à communiquer et faire plaisir en période de crise : consultez tous nos objets médias made in France. 🇫🇷
Pour aller plus loin :
🎧 Ecouter le 6e épisode du Vrai du Faux de la Conso : Le Covid, principale raison à la hausse des prix ?
Sources : Medef, Économie, Leparisien, modeintextile, Ecotree, Usinenouvelle, Sondage 2FPCO
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